• Histoire du Poker

    L'origine historique du poker n'est pas claire, et est sujette à débat. Elle remonte en tout cas à plusieurs siècles.

    Le jeu rappelle le jeu iranien as nas. Il aurait été importé en Europe au temps des croisades, et aurait été à l'origine de plusieurs jeux similaires. On considère généralement qu'il est apparenté au jeu français du brelan, ou sa version du primero, qui se jouait à l'origine en Italie et en Espagne vers la fin du 15ème siècle. De même, le jeu anglais nommé brag dérive manifestement du brelan, et on y retrouve la notion de bluff (qui apparaît à vrai dire dans d'autres jeux de cette époque). On peut présumer que d'une manière ou d'une autre, tous ces jeux ont contribué à l'origine du poker.

    Le nom du jeu viendrait lui-même de l'allemand pochen (frapper), jeu de cartes qui était pratiqué au XVII° siècle en allemagne, et paraît être le véritable ancêtre du poker, tant par ses règles très proches du poker actuel que par ses tactiques de jeu. Un jeu français de nom similaire, la Poque, se pratiquait déj au temps de Louis XI, mais avec des règles assez différentes. La légende du jeu rattache son nom anglais au verbe to poke, pousser ou attiser (qui a donné a poker, un tisonnier), dans le sens de "jeu qui incite / pousse au Bluff".
     

    En tout cas, c'est aux Etats-Unis que le jeu a véritablement pris son essort dans sa version moderne. Un premier témoignage historique sur le poker aux États-Unis est celui de l'acteur anglais Joseph Crowell, qui raconte une forme de ce jeu qu'il vit pratiquer en 1829 à la Nouvelle-Orléans, où quatre joueurs jouant avec un jeu de vingt cartes pariaient sur celui d'entre eux qui avait la main la plus forte. En 1843, Jonathan H. Green décrit dans son oeuvre littéraire l'expansion des jeux de cartes sur les bateaux qui naviguaient sur le Mississippi. De là, il se répandit dans l'ouest américain à l'époque de la ruée vers l'or de 1848, et devint une partie intégrante du mythe lié à la conquête de l'Ouest. C'est peu après cette époque que se généralisa l'emploi du jeu à 52 cartes, et que la couleur fut admise comme main.

    De très nombreuses variantes émergèrent pendant la Guerre de Sécession américaine (1861-1865). C'est à cette époque que se stabilisent les formes de base du Poker fermé (Draw), et du stud à cinq cartes. Les autres variantes émergèrent par la suite.

    Le jeu a été réimporté en Europe sous sa forme moderne pendant la seconde moitié du XIX° siècle, dans sa variante du Poker fermé (qualifiée de "poker français" au début du XX° siècle). Il a été largement répandu dans tous les pays du monde, parfois apporté dans les bagages des militaires américains.

    Dead man’s hand. La main du mort. Sous ce terme un peu macabre se cache l’histoire d’une des mains les plus célèbres de l’histoire du poker.

     

    Nous sommes en 1876, le 2 Août plus précisément, alors que le légendaire Wild Bill Hickok dispute une partie de five card draw, ce dernier se fait abattre. La main qu’il possède au moment de sa mort était composée des As et des 2 noirs. Ce nom restera à jamais dans l’histoire du poker pour désigner cette combinaison de 4 cartes, ou d’une main A-8 noirs pour une partie de Hold’em.

    En ce qui concerne la 5ème carte, les avis divergent. La plupart pensent à la Dame ou au Valet de carreau, mais il existe une version affirmant que Hickok était en train d’échanger sa 5ème carte au moment de la fusillade et qu’il est mort avec seulement 4 cartes en main.

    Donc la prochaine fois que vous tirez A-8 lors de votre partie de poker du samedi soir chez des amis, faites attention…

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  • Texas Hold'Em

    Le Texas hold 'em (littéralement : « Texas - Retiens les ») est la variante du poker actuellement la plus jouée et la plus connue, notamment dans sa forme no-limit utilisée au cours de l'épreuve principale des World Series of Poker (WSOP).  Il se joue à partir de 2 joueurs "Heads-Up" (face à face) jusqu'a 10 joueurs "Full Ring" (table complète). Le but est de gagner de l'argent en ayant la meilleure main ou en faisant « se coucher » les autres joueurs. Les règles du Texas Hold'em sont faciles à comprendre, mais ne rendent pas le jeu plus simple pour autant. Le poker étant originaire des États-Unis, le jargon technique utilisé au cours du jeu est généralement en anglais, même en France; on assiste aussi à un mélange des deux langues (franglais) ou même une francisation des termes anglais.

    • Avant la distribution des cartes, les deux joueurs à la gauche du donneur doivent s'acquitter des blinds. Le joueur placé directement à gauche du donneur paie la petite blind et son voisin de gauche la grande.

     

    • Le joueur qui a le jeton du donneur (dealer en anglais), appelé aussi le bouton, distribue les cartes, sauf en présence d'un croupier, qui se charge alors de l'opération ; mais celui qui a le bouton est tout de même appelé « donneur ». La distribution se fait en deux tours horaires : chaque fois, une carte est donnée face cachée à chaque joueur, en partant, du small blind, ou de l'UTG (Under The Gun), après la big blind.. À la fin de la donne, les joueurs ont donc deux cartes, dont eux seuls ont connaissance. Le joueur a la responsabilité de protéger ses cartes, notamment lorsqu'il prend connaissance de son jeu. Ces deux cartes, les seules que le joueur recevra individuellement, ne seront éventuellement dévoilées qu'au moment de l’abattage (showdown en anglais).
    • Quand tous les joueurs ont pris connaissance de leur jeu, commence un tour de mise pré-flop qui débute par le joueur à la gauche de la grosse blind et continue dans le sens horaire.
    • Après le premier tour de mise, le donneur « brûle » une carte face cachée puis étale le flop : trois cartes sont retournées faces visibles ; ces cartes sont communes à tous les joueurs. Combinées avec les deux cartes « privées » que chaque joueur tient cachées, elles serviront à la constitution des mains. L'ensemble des cartes communes posées sur la table constitue le tableau (« board en anglais »).
    • Nouveau tour de mises. Le joueur à la gauche du donneur commence à miser. Il en sera de même pour tous les tours de mises suivants.
    • Le donneur brûle une carte et en retourne une nouvelle au centre : le tournant (« the turn » en anglais) ou encore fourth street qui servira aussi dans les combinaisons de chaque joueur.
    • Nouveau tour de mises
    • Le donneur brûle une dernière carte et en retourne une cinquième et dernière au centre : the river (« la rivière ») ou encore fifth street.
    • Dernier tour de mises
    • L'abattage (ou showdown en anglais): les mains des joueurs encore en jeu s'affrontent.
    • Chaque joueur présente une main de cinq cartes choisies parmi ses deux cartes privées et les cinq cartes du tableau. Il faut souligner que le joueur peut inclure dans sa combinaison de cinq cartes ses deux cartes privées, ou une seule, ou même aucune s'il le désire (par exemple, lorsque la combinaison des cinq cartes du tableau est la meilleure qu'il puisse obtenir). Le joueur ayant la meilleure main emporte le pot. En cas d'égalité parfaite, celui-ci est partagé.
    • Le donneur passe alors le bouton au joueur à sa gauche, celui qui était donc de petite blind, un nouveau coup peut alors commencer.

    L'abattage (showdown en anglais), qui a lieu après le dernier tour de mise qui suit la River si au moins deux joueurs sont encore en jeu. A l'abattage, sont comparées les mains que peuvent former les joueurs avec les sept cartes dont ils disposent : les deux cartes privées, plus les cinq cartes du tableau. Un joueur peut utiliser ses deux cartes privées, une seule ou bien aucune pour avoir la meilleure main de cinq cartes. Si les cinq cartes du tableau (board en anglais) représentent la meilleure main d'un joueur, on dit qu'il « joue le tableau ».

    Si les mains des joueurs sont identiques, le pot est alors séparé également entre eux (s'il n'y a pas de side pot comme vu précédemment). Toutefois il faut tenir compte de la carte de départage (kicker en anglais) pour classer les mains quand celui-ci n'est pas présent dans le tableau (voir le paragraphe des exemples). Des suites identiques se partagent toujours le pot. En cas de couleur, c'est le joueur avec la carte de couleur la plus élevée par rapport aux autres qui gagne.

    La meilleure main théoriquement possible formée avec les cinq cartes du tableau est appelée the nuts ou nut hand.

    Au Texas Hold'em, tous les joueurs commencent avec deux cartes en main, ce qui donne un nombre total de mains possibles au départ limité.

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